Je décris la relation entre le traducteur et le client comme « symbiotique ». Le client compte sur les compétences linguistiques du traducteur mais ils doivent travailler ensemble afin d’obtenir le meilleur résultat ; le client doit fournir un brief détaillé avec le plus de contexte possible (public cible, ton souhaité...) et le traducteur ne doit pas hésiter à demander des explications afin de trouver le mot juste.
Par ailleurs, je suis d’avis que l’écriture (ou la traduction, le cas échéant) est tout d’abord au service du lecteur. Il est ainsi du devoir de l’écrivain (ou du traducteur) de rendre le texte limpide. Tout le monde aime les belles formules mais à quoi bon si l’ambiguïté demeure ?
Les auteurs Strunk et White faisaient l’apologie des phrases simples et percutantes. “Omettez les mots inutiles”, écrivaient-ils dans leur célèbre guide de style. Churchill prétendait par ailleurs que les mots les plus courts étaient généralement dotés de plus de force et plus facilement compréhensibles.
Comment pourrais-je les contredire ?


